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Cael D'Eza
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Cael D'Eza


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MessageSujet: Retour au pensionnat [suite, ouvert]   Retour au pensionnat [suite, ouvert] Icon_minitimeJeu 11 Mar - 2:58

Cael resta un instant pendu à ce "je" qui n'aboutit à rien et cache une moue un peu déçue. Il y avait quelque chose de fort dans ce que ressentait Dimitry, et le castrat rageait qu'il n'arrive pas à l'exprimer, d'autant plus qu'il savait que ça tenait plus de la volonté de son ami que d'une réelle incapacité. Mais comment lui en vouloir, il était si prévenant à côté de ça. Il lui évita la torture de l'autobus, il ne put que lui en être reconnaissant. Ils allèrent donc à pieds jusqu'au pensionnat, main dans la main. Avait-ce une signification particulière ? Peu importait. De toute façon marcher ou prendre le bus ne changeait rien, si ce n'est lui éviter une migraine, puisque le silence tomba à nouveau. Rompu par son ami.

Je ne saurais dire si c'est immature ou non. Je ne suis jamais sorti de l'orphelinat avant de venir ici. Je suis pareil à un enfant qui découvre le monde. Bien sûr j'ai appris beaucoup en lisant, mais qu'est-ce à côté de la réalité ? Des mots mis bout à bout sur une feuille. Et, en effet, sur tes sentiments, rien ne peut m'échapper. Ce qui m'échappe, en fait, c'est leur signification...

Réflexion trop philosophique songea-t-il, car à nouveau son camarade se tut. La prochaine fois il garderait ses pensées pour lui. Ce n'était parce qu'il partageait celles des autres que ce devait être réciproque. Il ne cacha pas sa surprise quand Dimitry lui fit face et joua le chevalier prêtant serment. Étrange métaphore, Cael...
Nouvelle déception. Le jeune homme aux yeux verrons se défila, certes il lui promettait de tout lui dire le lendemain, mais quand ? Et ne trouverait-il pas un autre moyen de se défiler ? Il soupira.


À quoi bon remettre à demain ? As-tu donc si peur de me dire ce que tu ressens ? De m'aider à comprendre ce que...

Puis le rire prit place sur le reste, un rire cristallin.

Tu ne t'es pas fait mal ?

Il lui lança un regard faussement inquiet, même ses yeux souriaient. Son ami se sentait bien et ça déteignait sur lui. Était-ce voulu ? Dimitry se mettrait-il à jouer avec son don ? Las ! Simplifie-toi un peu la vie, castratto ! De toute façon ils arrivaient dans la cour du pensionnat. Cael se frotta le menton, et se rendit compte que la douleur de son ami le touchait aussi. D'autant que quelques gouttes carmins perlaient ça et là.

Tu as réussi à t'ouvrir le menton, gros malin ! Viens, je t'emmène à l'infirmerie...
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Dimitry Leonid Eduard

Dimitry Leonid Eduard


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MessageSujet: Re: Retour au pensionnat [suite, ouvert]   Retour au pensionnat [suite, ouvert] Icon_minitimeSam 13 Mar - 18:47

Dimitry réfléchit longuement, Cael pouvait dire de ces choses. Matures et profondes, sans non plus être lourdes. Certaines personnes parlent et parlent de sujets si simples qu’ils réussissent à alourdir de telle manière qu’elles finissent par assommer, mais peut-être que Dimitry n’était pas objectif. En tout cas, écoutait, buvait et dégustait tranquillement chacune de ses paroles – repas très peu nourrissant, il pouvait le concevoir, mais c’était le genre de plat auquel on ne peut dire non. – Il se frottait le menton, ça piquait légèrement, mais l’infirmerie ne le tentait guère.
Remettre à demain, remettre à demain, ce qu’il avait à lui dire, il aurait dû le faire après plusieurs mois, voire année, d’amitié et de franche camaraderie et tout le reste! Lui dire maintenant, ce serait être trop brusque. D’ailleurs, tout cela était trop brusque. Ces sentiments s’étaient cristallisés dans son cœur sans lui demander la permission et maintenant, il n’arrivait pas à les en déloger. L’amour… ce n’était rien d’autre qu’un gros parasite qui vous fait sourire et vous rend bête. Lui il était bête, mais il ne pouvait pas dire que ça le rendait malheureux. Il aurait pu battre des ailes et s’envoler, ça ne l’aurait pas étonné.
Ce rire, si fin, comme le chant d’un oiseau. Le genre de rire qu’on attribuerait volontiers à un ange, pensa-t-il.

-Y a pas de mal, lui assura-t-il. Je tombe souvent, mais je me relève. Je ne vais pas déranger le personnel pour ça…

Son ami fit un geste en direction de son menton.

-Est-ce que ça te fait mal? Je veux dire, là où je me suis fait mal, tu as... enfin, si ça te fait mal quand je me fais mal, je peux m’éloigner, peut-être que ça marchera. Sinon.. sinon, on peut se dire à demain. Le temps que je soigne ça et que je … prépare mon discours, pour demain.

C’est vrai, maintenant qu’il avait promis… qu’allait-il pouvoir lui dire? Pas de sornettes, ni de bêtises et pas question de tourner autour du pot! Il voulait être sincère. Il lui devait d’être sincère.

-Faisons ça, commença-t-il. Il se fait tard et l’air va se rafraîchir. Il vaut mieux rentrer. Je te laisse.

Pour continuer la blague de tout à l’heure en beauté, il s’agenouilla en se décalottant. Chapeau sur le cœur, comme un vrai chevalier.

-À demain, ma Lady.

Dimitry se leva d’un bond, comme monté sur ressort, adressa à son ami une grimace et un sourire en coin avant de s’éloigner tranquillement.

-Midi, dans le hall, sois pas en retard! Lança-t-il par-dessus son épaule avant de foncer dans un range vélo. Ouaille… Mmnrf... Bonne soirée.

Puis il s’éclipsa dans le pensionnat et couru – le mot est un peu exagéré, disons qu’il marchait très vite, puisque si Dimitry courait, ce serait considéré comme du suicide.- il couru, donc, dans les couloirs jusqu’à sa propre chambre qu’il ouvrit sans plus de cérémonie et avant de s’engouffrer à l’intérieur.
Toutes les lumières étaient fermés, il se cala contre la porte pour se laisser glisser jusqu’au sol. Une fois arrivé à destination ses fesses saluèrent le tapis sans trop y accorder d’importance car elles pensaient encore à ce matelas qui hantaient leurs pensées* et Dimitry put verrouiller la porte. Voilà. Maintenant il devait trouver quelque chose à dire. À faire, peut-être? Non, mieux valait éviter, surtout… dans ce genre de situation. N’avait-il pas abusé de lui, en quelque sorte, en prétendant vouloir être son ami pour tomber amoureux? Il allait probablement lui en vouloir. Être blessé, peut-être. Sûrement. Qu’il avait été stupide. Stupide de croire qu’il était guérit, stupide de croire qu’il pouvait être ami avec lui.
Stupide d’être amoureux.

* Pour tout ceux et celles qui son de fervents partisans de la théorie de Grienfër’ qui stipule que tout postérieur à une opinion propre et qu’après plusieurs mois d’analyse, on pouvait comprendre son langage. Malheureusement, Grienfër’ est mort quelques jours après avoir fait cette théorie, à l’institut de Druzenberg spécialisée en psychiatrie et troubles mentaux graves.
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